mardi 7 décembre 2010

Quel vin pour noël ?

Grande question s'il en est, tout du moins une question que beaucoup se poseront toujours. Après tout nous sommes dans la nation du vin, tout du moins celle qui est reconnue comme telle, donc vous -l'hôte- avez une réputation à tenir. D'autant plus si vos invités sont également français, car alors sachez-le même si ils n'y connaissent rien ils feront semblants d'avoir des connaissances de choix. Eh oui chers amis, quand on lui parle d'art de la table le français, engraissé au dîner presque parfait depuis des années, heureux de son appareillage électroménager qui prend bien souvent la poussière, celui qui pense que l'orchestration d'un risotto aux champignons avec sa bavette est le summum de la grande cuisine française (alors que c'est un plat italien, je me gausse). Oui ami lecteur, le français en période de fêtes lorsqu'il se met à table chez toi est vil, sournois et hypocrite. Comment va t-il s'y prendre te demande tu, fébrile que tu es devant la révélation des guerres de noël que je viens de te faire ? Eh bien malgré tout ce que tu penses, ton invité a les mêmes travers que toi et va tout faire pour te niquer sur les sujets qu'il sait que tu ne maîtrises pas. Bref, il va t'encercler sur le vin.

C'est quasiment systématique quand tu reçois ton invité le jour du réveillon, c'est le sujet qui lance le débat autour de la table. On commence par le picrate et on finit par s'entredéchirer avec le sempiternel débat sur les prochaines présidentielles, il ne manque plus que la guinguette en fond sonore et la photo de Giscard sur le mur, sous le crucifix. Dieu qu'ils sont prévisibles ces invités. Bon les hôtes aussi mais eux c'est normal car ils ont tout fait en amont pour éviter le cliché, mais nous reparlerons de celui-ci une autre fois.

En amont, toi l'hôte te casse les dents pour savoir quel vin va pouvoir aller avec quoi durant ce repas de réveillon. C'est normal d'en passer par là car après tout c'est ton travail, si tu n'aimes pas te creuser la tête pour constituer ta table eh bien ... Bah pourquoi invites tu des gens ? Franchement tu serais pas mieux tranquille devant la télé, ton intégrale de Stargate Atlantis avec toi et l'offre de noël de Domino's Pizza sur les genoux ? Bien sûr que oui, ou au pire fait toi inviter, dans ce cas là tu pourras porter la première attaque du combat mais on y viendra après promis.

L'apéritif (ou Apéro pour les intimes)

Commençons par l'apéritif durant lequel on prévoit souvent quelques petits canapés, du tarama, pour les plus fortunés du caviar bien entendu. Dans l'apéritif ce n'est pas la complexité du met qui va compter le plus pour se distinguer et ce contrairement à ce qu'on croît. C'est plutôt le moment où il vaut mieux rester simple et sobre dans sa mise en scène tant que dans ses plats. La boisson par contre quand à elle aura une place déterminante et pour cela, deux écoles :

- La montagnarde : Celle qui sent bon les moins quinze degrés et l'ours tourneboulant dans la rue, emporté par une rafale de vent un peu trop forte ... Dans ces cas là, votre invité transi de froid va lentement s'extirper de la neige pour venir toquer à votre porte en grelottant. Dans ces cas là le mieux que vous puissiez faire c'est de le laisser à la porte (ça lui apprendra à venir vous emmerder le jour du réveillon, le bougre !) mais vous êtes éduqués, donc malheureusement vous le ferez entrer. Et là c'est pire qu'un bébé, il met de la neige partout, vous confie un anorak bardé de stalactites, se dévêt en vitesse, vous impose la vision de son visage rougi par le froid et de sa goutte au nez. En somme une véritable horreur en trois dimensions dans votre hall d'entrée. Un seul moyen d'abréger les souffrances que vous endurez, mis à part le coup de pelle à neige sur la nuque puisque vous êtes éduqués, c'est de lui servir à boire. Et là, prétextant le froid qu'il endure comme raison pour faire dans l'original vous lui fourrez dans les mains un bon verre de vin chaud. Toujours étonnant car peu de personnes savent préparer du vin chaud (mais vous êtes un hôte, votre point fort c'est de simuler que vous savez faire quelque chose alors vous improviserez). Mais le vin chaud c'est parfait pour plusieurs raisons, premièrement il est clair que cela réchauffe, en plus il n'y a pas plus dans l'esprit de noël que le vin chaud. Pour l'accompagner et quitte à être dans l'esprit un peu plus traditionnel n'hésitez pas à prendre également des châtaignes grillées (le four sait faire ça très bien). Non seulement vous réchauffez l'invité assez bête pour croire que vous aviez vraiment envie de le voir, même qu'il a faillit crever sur le chemin ... Tant pis on s'arrangera pour que cela se fasse au chemin du retour. Vous lui faites vivre un vrai conte de noël auquel il ne manquera plus que de la neige visible à la fenêtre. Pour ce dernier point vous n'aurez pas beaucoup de moyens d'agir, encore que.

- La bien urbaine : Non point dans le sens "je vous conchie citadins gras et libidineux" mais dans le sens souvent "être urbain" (poli, serviable et tout le toutim). Ainsi donc vous êtes parfaitement élevé, savez dissimuler le balai qui vous comble le fondement derrière sourires maîtrisés et discussions sans dérapages diplomatiques possibles. Et vous vous rabattez sur les classiques apéritifs du réveillon à savoir les sacro-saints champagnes, c'est un très bon choix en effet. Mais quitte à faire cela faites le bien car avec ce breuvage à forte teneur en gaz une faute de goût d'amplitude 9 sur l'échelle De Fontenay peut très rapidement avoir lieu. Sachez en effet que les bulles peuvent une fois versées dans la flûte, être l'indicateur le plus certain de la saleté de ce récipient. En effet les bulles de champagne réagissent à la moindre imperfection de lavage et produisent nettement plus de bulles dans un verre sale. Attention donc car si l'invité pourrait peut être ne pas faire la différence, il n'en est pas moins certain que vous vous en sentirez honteusement coupable. Et la culpabilité, c'est comme les secrets bien gardés, ca se voit dans le regard. Or je vous rappelle que vous êtes en guerre, donc chamoisine et huile de coude pour des verres bien lavés.

- Cas particulier : Il se trouve toujours de fieffés salauds qui n'aiment ni le vin chaud, ni le champagne. Dans ce cas là permettez moi avant tout de vous assurer que vous choisissez bien mal vos amis quand même. Là c'est brandir le bâton pour vous faire taper les doigts et plus, car il y aura des affinités. Donc pour les grincheux de la bubulle et du clou de girofle, je ne saurais que vous conseiller un blanc d'Alsace comme les riesling ou les gewurztraminer. Si ils n'aiment toujours pas le vin, alors là il est sûr et certain qu'en plus de ne pas savoir choisir vos amis vous n'avez aucunes raisons de faire un réveillon bien organisés, encore moins que de lire ces conseils ! Alors prenez votre oasis et vos chipsters, téléchargez vous un MMORPG puis laissez moi travailler et m'épanouir merde !


L'entrée (Ou le début)


Ça y est ... l'invité est arrivé, a bu son premier verre d'apéritif (s'il est discret), descendu une bouteille de champagne en chantant du paillard (Bien fait pour vous et votre égo de maître(sse) de maison). Parfois il s'accompagne de votre famille proche, voire il en fait même partie ... Dans ces cas là ne paniquez pas et subissez tout sourire l'assaut de cette dernière. Au moins vous êtes en territoire connu, pas de dangers majeurs en vue, vous avez même le droit de passer un bon moment. Avec une candeur accompagnée des traditionnels deux ou trois verres dans le nez pour faire passer votre stress, vous tapotez du couteau à bout rond sur la flûte à champagne pour annoncer le passage à table. Votre timing est pour l'instant à peu près respecté, vous n'êtes pas encore cité dans les comparatifs de retards aux cotés d'une célèbre compagnie ferroviaire.

A partir de ce moment nous rentrons dans le sujet proprement dit ... Restons quelques peu traditionnels voulez-vous bien, pour présenter les vins accommodants à la position de premiers sortis. Considérons les plats habituels en entrée de réveillons dans nostre bonne terre de France.

- Le foie gras : Classique, gras, de bon goût. Cet organe volailler ayant habituellement pour rôle d'aider à l'assimilation de certaines substances par l'organisme se retrouve souvent sur les tables. Et c'est normal parce que c'est très bon, que dis-je c'est parfaitement parfait de chez la parfaititude. Vous en voulez une preuve ? Les Romains considéraient les oies sacrées. Outre le fait que vénérer un piaf ne mène jamais à rien de bon, si des personnes capables de manger des oreilles de truies confites et des ... testicules de moutons n'appréciaient pas le foie gras, c'est bien que c'était bon déjà à l'époque. Alors mangez en et sans me faire prier je vous recommande particulièrement avec ce plat un Montbazillac, vin blanc liquoreux qui sait s'accorder en toute harmonie avec ce type de plats. Et si vous voulez faire du foie gras un des éléments d'une composition sucrée-salée (c'est à la mode ces derniers temps), pas besoin de changer de vin. Cela marche très bien également avec le Montbazillac. Presque le couteau suisse de l'entrée de réveillon ce picrate !

- Les fruits de mers : Personnellement il s'agit de mon entrée en matière préférée lors d'un repas de réveillon, les plateaux de fruits de mers que prépare mon père sont toujours un grand moment de bonheur. De plus il s'agit de la personne qui m'a initié aux vins et à leurs subtilités, donc cela rajoute une touche particulièrement personnelle à ce sujet. Ce petit rendu à César passé, il est maintenant temps de nous pencher sur les vins s'accommodant avec les fruits de mers. Eh bien là sans surprise, ni heurts et encore moins problèmes de choix liés à l'hésitation. Prenez du blanc car c'est fait pour, peut être pas intentionnellement mais la nature (encore une grande alcoolique celle là) a voulu que cela soit comme ça. Autant parfois j'ai tendance à me plaindre de ses choix, mais là c'est du tout bon. Si je devais énoncer un cépage ayant ma préférence dans cette configuration je serais partagé entre les Saint-Chinian et les Viognier. L'un comme l'autre se marient bien avec les produits de la mer, si on cherche vraiment à faire dans la perfection j'irais jusqu'à dire Saint-Chinian pour les fruits de mers et Viognier pour les poissons. Ca me rappelle un restaurant où l'on nous avait servi un menu basé sur une déclinaison de thon accompagné de Viognier ... J'en salive encore.

Le plat de résistance (Il est long cet article hein ? =P)

Voilà ... Des chips et de l'iode dans le bide, sans compter les verres que vous ne comptez plus car c'est bien connu dans le vin, le frais est dans le fond de la bouteille ... Vous abordez l'étape suivante avec l'œil acéré de celui qui est ravi de pouvoir quitter la table quelques secondes sous les regards envieux de tous et surtout des enfants. Parce que le plat de résistance est maintenant prêt à être amené sur la table, sous les yeux encore gourmands des convives (ne vous inquiétez pas, une heure après on change de registre ...).

Petit interlude, il se peut que vous soyez un illuminé notoire ayant décidé de faire original. Dans ce cas là non seulement vous êtes dangereusement sécessionniste et avez opté pour du poisson en plat de résistance. Avez vous un temps soit peu pensé à la tradition ? Le poisson c'est somme toute assez léger, ca se digère vite et c'est bon pour l'organisme. Alors rangez moi votre piscus et allez me sortir le gigot, non d'une crèche !

Ah, j'allais oublier. Deuxième interlude, il se peut également que vous soyez un illuminé notoire mais dangeureusement traditionnaliste qui opte pour les treize plats de Noël. Dans ce cas là priez pour moi avant le repas car je n'aurais pas le temps d'y penser. Puis pour vos vins je pense que vous savez déjà prendre. Allez, bonne soirée.

Revenons un peu à nos brebis mes très chères ouailles. Nous parlions donc du plat de résistance de votre repas de réveillon et j'enchainerais donc en pensant très benoîtement que vous êtes somme toute assez prévisible. Donc vous opterez pour la pièce de viande rouge car tel est le bon plaisir de vos papilles, de votre serviteur et de l'intégrité de son article. La pièce de viande rouge donc est un des plats traditionnels de noël qui peut se trouver relativement partout (chez votre artisan boucher, en supermarché, en forêt, dans la crèche du coin de la rue, etc ...). Et dans ce cas là vous aurez tout loisir de vous perdre dans le choix de votre vin pour l'accompagner. En effet nous rentrons là dans le royaume du rouge (le picrate hein, pas le blogueur et ce même si les deux s'associent bien) qui est par définition le vin le plus décliné que l'on puisse trouver sur le marché et sur le nez des vieux connaisseurs. Toute pièce de viande saura s'accommoder de n'importe quel bon vin rouge. Mais la grande alliance que vous pourrez réaliser se retrouvera dans la réflexion que vous porterez sur le lien entre la sauce de votre viande et le vin choisi.

Il suffit en effet d'y réfléchir quelques secondes. La sauce est composée de sa texture onctueuse qui est en soit très neutre mais à laquelle se trouve en permanence rajouté des combinaisons d'épices et d'aromates qui lui donne toute sa saveur. On retrouve souvent soit des sauces très relevées, constitués par de nombreuses combinaisons et d'autres un tant soit peu plus douce qui auront vocation à accompagner des viandes au goût fort en bouche à l'image des gibiers. De même le vin rouge est en soit assez neutre mais peut être pour l'occasion décliné entre les vins forts en bouche, très tanniques, et les vins plus boisés, laissant des arômes de fruits rouges en arrière bouche. Si vous ne voulez pas risquer de mauvaises surprises (l'hôte n'est jamais à l'abri d'une erreur) je vous conseille de rester assez constant dans le respect des associations suivantes.

- Sauce relevée, vin fort : Une sauce aux nombreuses nuances n'a en soi pas beaucoup d'intérêt si elle est associée à un vin très fruité. Au contraire le mélange des genres est rarement une bonne chose dans la préparation d'une table, contrairement à ce procédé dans d'autres domaines comme l'amour par exemple. Maintenant qu'une belle plaisanterie toute mignonne et gentille vient d'être écrite par mes soins, revenons en au picrate je vous prie. J'aurais tendance à conseiller de mettre quelques euros en plus dans le vin rouge, les bas prix étant rarement d'une très bonne qualité. Ainsi ais-je pu retenir deux cépages qui s'accorderont bien avec une sauce puissante. Le Notre Dame des Anges, un AOC Collioure qui m'a particulièrement surpris lorsque je l'ai dégusté en bar à vin la première fois. Il ne met pas une grosse baffe mais est bien plus qu'appréciable sur une table de noël. Le deuxième cru qui me paraît être appréciable sera un Saint-Emilion Grand Cru, le Château Cheval Brun. Très concentré et généreux, il s'équilibre parfaitement avec des piments par exemple.

Certains d'entre vous pourraient se demander pourquoi accorder un vin puissant à une sauce puissante ? Ça risque de faire exploser la bouche, tout du moins sur le papier, mais il se trouve que c'est le contraire qui se produit. Si la sauce est explosive, un contrepoids de puissance s'impose pour ne pas exploser d'où l'utilité d'un vin fort. De plus l'alliance de ces deux parties permet un retour en bouche à coup sûr original.

- Sauce douce, vin boisé : (15h17, je suis sur ce papier depuis maintenant trois heures, j'ai mal aux doigts) Venons en à la deuxième partie de cette apologie des alliances pas forcément logiques. Quoique cette nouvelle alliance est pour le coup tout à fait normal si l'on y réfléchit en profondeur. Les sauces douces ont souvent tendance à tirer sur le fade où à n'apporter aucune surprise. Attention, je ne mets pas en doute vos talents de cuisiniers (ce serait indécent) mais lorsqu'elle commence à refroidir, la sauce douce perd vite de sa rondeur et donc de sa saveur. L'accompagner d'un vin plus boisé que fort va mettre en avant une alliance de rondeur de notes fruités, des arômes de fruits rouges, de vanille et tant d'autres petites surprises. Pour ce faire encore une fois, deux références. Premièrement un vin provenant d'une région viticole connue pour ses vins plus doux et fruités, le pays du Val de Loire. Ainsi donc je vous présente le Petit Bourgeois Cabernet qui accompagnera vos sauces douces de ses saveurs de fraises, de framboises et d'un retour en bouche rappelant les épices comme la cannelle. Pour la suite, j'aurais tendance à rester très régionaliste et rester dans le Val de Loire avec le Saint Nicolas de Bourgeuil, fruité et frais il n'est pas réellement un vin de fête mais appréciable avec une sauce très légère.

Le dessert (on y arrive enfin !)

Ça y est ... Vous avez réussi à donner à l'invité les restes du plat principal, il semble presque exploser sous la digestion forcée de tout ces bons mets. Ça lui apprendra à ce cuistre, vous dérangez alors que vous attendez le Père Noël armé de votre pelle à neige pour lui rappeler que les pulls qui grattent ne correspondent pas à votre idée du "cadeau si l'on est sage". Les enfants jouent dans leurs coins avec la queue de votre chat, dont l'agacement est proportionnel avec votre peur de la vaisselle qui suivra ce repas. A l'instar de votre félidé préféré vous préférez penser à autre chose et vous concentrez sur l'apport du dessert tandis que sieur le chat monte sur une étagère pour avoir la paix. Il a vraiment la belle vie celui là ... va falloir penser à lui acheter un pull qui gratte.

Et là, j'entends les gens protester : Keuwâââââ ? Pas de fromages à un réveillon ? Antéchristeuh du bon goût ! Mange des hamburgers et cache toi !

Donc sachez que je ne prends que rarement du fromage aussi n'y en a t-il pas à ma table. De plus après un plat de résistance optimisé pour le réveillon, le fromage non merci. Et puis c'est mon blog alors j'écris ce que je veux ! Na ! Donc le dessert qu'on va ancrer encore une fois dans la tradition : la bûche de noël. Je vous passerais les commentaires vaseux sur la blague de la buche en bois nappée dans du chocolat pour faire rire. C'est vraiment con de gâcher du bois pour ça. Alors, quel alcool mettre en œuvre avec un dessert tel qu'une bûche au chocolat ? Soyons clairs cela m'étonnerait qu'il soit encore possible pour vous d'avaler avec plaisir encore une goute de vin, repassons donc au champagne. Tout du moins c'est que je proposerais personnellement, ce n'est en effet pas par envie d'en finir vite avec cet article. Il s'agit réellement d'un constat simple, le champagne est léger et s'accorde donc bien avec les desserts.


Et pour finir (oui, vous avez bien lu)


J'espère que cet article vous aura plu, je constate avec effarement que dès qu'il faut parler bouffe et alcool je suis bien plus inspiré que pour tout le reste. Enfin, cela fait au moins un sujet que je suis sûr de maîtriser. Lêchez vous bien les babines et bons préparatifs du réveillon à tous.

4 commentaires:

Aratta a dit…

Magistral!!!
Quoique bien plus agréable à lire sur mon reader que sur ton blog (ça doit manquer de mise en page, hésite pas à mettre du style gras et des capitales pour séparer).
Etant de corvée cuisine cette année, avec foie gras fait maison et tout le toutim, je reviendrais sans doute vers tes règles - même si j'ai l'impression de les avoir déjà assimilées :)
Ah, et le St Nico de Bourgueil, un pti verre en "post apéro mais pré repas" c'est aussi super bien :))))

Rouge a dit…

Et merde... pendant que je publie mon commentaire, il publie un autre post. Je reprend donc un instant mon souffle alcoolisé avant d'expirer ou exprimer (je ne sais plus)tel un boxeur victorieux mon désarrois quand à l'absence quasi totale de représentation en ces périodes de fin d'année, d'un élément aussi nécessaire à ma survie que l'eau l'était à ce poisson en train de griller dans mon four...

...BIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERE

Caedyrn a dit…

Eh oui Aratta, à l'image de son auteur ce blog a de sévères problèmes d'apparence. Faut rester nature qu'y disaient ...

Quand à toi Rouge, j'avoue avoir été très fier de cette gougnaferie faite à ton insu. Quand à la bière ... Cela fera FORCEMENT l'objet d'un article prochain.

Little lilith a dit…

je n'ai qu'un mot à dire merci, même si je n'aurais certainement pas le courage (et les moyens) de servir de l'alcool à chaque plat, force est de constater que tu as prit plaisir et soin à écrire cet article.

P.s: je débarque à 14h, à tout à l'heure!